BIOGRAPHIE

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Biographie
Après avoir travaillé pendant plus de 4 ans sur mon blog emachan, ma période d’entrainement, j’ai décidé de passer à quelque chose de plus ambitieux.
Deux ans d’écriture dans le secret, entre 2016 et 2018, une quinzaine de recueils inédits pour peaufiner ma technique.
Et en juin 2018, j’ai enfin décidé de me lancer dans la publication avec Sous X, déjà un premier volume court, une petite vingtaine de textes. Et qui dit nouvelle période dit nouvelle identité, une autre phase de ma vie qui commence: c’est comme ça qu’est née Millie Embrose. 
Je souhaitais commencer modeste, donc me mettre personnellement le plus en retrait possible avec un pseudonyme féminin qui me force à rester dans l’ombre, nouveau visage, et le thème de l’anonymat que j’ai justement mis en avant sur un ensemble très court, pour me jeter à l’eau avec la plus grande prudence.
Cette approche devrait continuer à l’avenir: un pseudo = une époque, une démarche particulière, certains objectifs précis.
Emachan c’était ma découverte du numérique, mettre en ligne gratuitement, faire mes gammes, expérimenter. Millie Embrose, c’est le prolongement mais un cran au-dessus avec le passage à la publication pro.
Un sommet accessible comme premier défi, ce que j’appelle un mini-recueil. D’une part, cela m’a permis de me confronter au fait de mettre en ligne un projet solide/complet, mais aussi de poser mon style: un ensemble de récits courts écrits durant une période resserrée, avec des préoccupations bien spécifiques, tout le travail en question tournant autour d’un thème majeur.

Ensuite, je ne m’occupe pas seulement des histoires, mais aussi de tout l’aspect visuel qui fait vraiment partie de ma démarche: des illustrations quand ça me parait justifié, portraits pour mon pseudonyme, 4ème de couverture, illustration titre qui doit refléter le sujet du livre. C’est un ensemble où les images et les titres fonctionnent de concert.
Deux formats à chaque fois: j’essaye de proposer une version simple numérique à un prix très faible (sommaire basique textes) et pour la version imprimée, d’avantage de contenu avec des histoires inédites, des éléments documentaires, secrets de créations ou dessins inédits.
Toujours apporter de contenu supplémentaire, vu que le format broché coûte plus cher.
C’est ce qui m’a poussé à incorporer un making of visuel pour Sous X, long making of récits sur Brutale Midinette, et 30% de récits en + dans mon troisième essai Angstasy.
C’est aussi un espace de liberté qui me permet de m’éloigner un peu de mon fil rouge, expérimenter, faire des erreurs parfois, ou aller vers une zone plus intime, se confier…

Concernant mon parcours personnel: Après avoir passé mon bac en section scientifique, je me suis dit que le mieux à faire était de bifurquer vers l’université section lettres modernes, puisque je passais toutes mes vacances depuis l’enfance à rédiger des histoires. Mon but depuis toujours. J’ai grandi avec les aventures de Michel, Les trois jeune détectives et autres volumes de la bibliothèque verte, puis Stephen King, Dean Koontz… et d’autres auteurs ou lectures qui me fascinaient. Puis à la fac, virage vers le cinéma (James Cameron…), le manga (Orange Road, GTO, Video Girl…)
J’ai arrêté l’école au niveau licence (pas validée), vécu de petits boulots durant des années (distribution de pubs, baby-sitting, surveillance scolaire…), mais tout en continuant à m’entraîner de mon côté, en autodidacte. Parfois aussi j’ai un peu végété il faut le dire, me heurtant à de gros doutes, ne sachant pas vraiment comment m’y prendre.
Scénarios, synopsis, romans inachevés, travail en équipe… J’ai un peu tout essayé avant de trouver un style qui me convienne: bosser sans idée préalable, sans plan particulier, juste en suivant mon instinct et ce qui me préoccupe sur le vif.
Pas de plan, par contre j’ai une méthode très précise: commencer par un ou 2 bonus pour chauffer la machine et esquisser la thématique, passer ensuite tout simplement au texte n°1, première phrase ou titre, et ensuite je déroule les choses titre après titre, page après page. Fonctionner dans l’ordre, je compose presque comme je lis. Quand le sommaire est complet, je trouve le titre principal qui inspire le récit de conclusion. Quand j’ai le titre et le manuscrit, le thème est clair, donc je peux définir le concept de la couverture…

Actuellement, avec trois volumes, j’ai clôturé ma première phase créative: passer d’un volume court (test), à un volume intermédiaire (116p avec bonus), jusqu’à un volume plus abouti (150p avec seulement de la fiction).
3 projets pour arriver à mon objectif d’un volume type « roman », amplitude 150 pages minimum, mais avec mon style, récits courts.
On verra ce que nous réserve la suite. Mais ce premier arc est terminé. Ma mission accomplie.

Concernant ANGSTASY et la fin de ma première période Millie Embrose : Un volume plus consistant que les deux précédents. Pas plus de titres (29 au total), mais des textes plus longs. Je me suis mis spontanément à écrire des histoires plus étoffées.
« Nos lucioles sans fin »: des adolescents qui se quittent au petit matin, mais l’envie de ne jamais s’éloigner l’un de l’autre, l’envie de garder précieusement et pour toujours les sentiments qui sont éphémères. (J’aime bien la douceur qui s’en dégage, et qui contrebalance la violence d’autres récits).
« Détective Leucémique »: le vieux qu’on déteste dans le quartier, qui épie les autres et ressemble à un ogre en faisant peur aux gosses. (Une manière de mêler le négatif et le positif, car c’est ce type pourri jusqu’à la moelle qui peut éventuellement résoudre ce crime, vu qu’il observait tout par la lorgnette. Le seul espoir qui vient de là où on l’attendait le moins).
Le thème du retour à la vie, de la seconde jeunesse, de la résurrection, reviendra sur d’autres textes comme « Tropical Ranger » (un presque retraité, qui doit retrouver ses aptitudes de jeunesse pour survivre), « Guérison Ultime » (se nourrir des plaies pour devenir plus fort), « Beautiful dust » (goûter à nouveau la liberté pour oublier le corps qui pourrit, récupérer son énergie au-delà des diagnostiques alarmants), « notre suture nid d’amour » (littéralement recoller les morceaux après une rupture ou une déception amoureuse)…
Certains scénarios vont d’avantage dans la science-fiction: « Cosmodiabetic » (fuir la Terre laissées aux animaux), « The one cloud » (avec une société en deux castes, les esclaves du nuage autour, et les riches dans la tour en son centre), « Ces champs de larmes » (faire du profit avec la détresse, et récolter littéralement le malheur des gens), « 100% tungstène »(le regard distancié d’un cyborg anciennement mis au rebut, et désormais le dernier capable de survivre dans un environnement hostile, le seul espoir pour ceux qui lui crachaient dessus)…
Recueil 3 autour de la colère, l’amertume et surtout beaucoup de titres qui évoquent la maladie, le corps qui lâche (vieillesse, excès, virus, évolution), mais la faiblesse physique et morale qui peuvent aussi avoir des avantages, devenir des armes.
L’angoisse/la colère qui vient clôturer cette trilogie, après la marginalité de « Sous X » (la différence, l’effacement), puis la violence adolescente de « Brutale Midinette ». Ce qui me préoccupait, me polluait les pensées, à ce moment-là de ma vie. On va dire ma crise de la quarantaine, même si je me sens toujours comme un ado en dedans, mais avec un certaine gravité .
Bilan: plus de matière, plus d’imagination, des textes plus variés, et surtout je voulais arriver à un volume de 150 p minimum. Quelques petits ajouts comme les pages numérotées, nom et titre sur le dos, bibliographie avec miniatures, des détails qui ne figuraient pas sur les volumes précédents où je faisais encore mes armes.
Une couverture plus simple, je voulais quitter l’imagerie « humaine » pour aller vers une représentation plus abstraite. Je ne veux pas faire comme la plupart des affiches de cinéma sur lesquelles on voit toujours un personnage/visage en gros plan. La couverture est à l’image du livre: centrer moins sur le visuel, la part belle aux mots.
Et je finirai par dire que ce travail a été ma « pilule », mon traitement personnel auto-prescrit, pour éviter entre juin et novembre 2018 de tomber dans la déprime.
Si on me demande pourquoi j’écris, je dirais que ça m’aide à gérer le quotidien, à m’investir dans quelque chose, me concentrer, structurer ma vie, avoir un but concret, et gommer un peu ma tendance naturelle à la dépression. Travailler m’aide exprimer tout ce qui me noircit le cerveau, gommer mes humeurs sombres.
Pourquoi je publie? Car si je ne le fais pas j’ai l’impression d’avoir des boulets enchaînés à mes pieds. Tous les projets que je n’ai jamais publiés étaient assez durs à porter, avec toujours un mauvais goût d’inachevé, la sensation de ne pas pouvoir passer définitivement à autre chose. Quelque chose d’assez pesant.
Sortir mes livres en ligne m’aide à les sortir de moi pour de bon. Ensuite, si ça intéresse des gens, tant mieux. Et dans le cas contraire, j’ai quand même atteint mes objectifs, je me suis bien amusé, j’ai de bon souvenirs, ça me permet juste de me supporter au jour le jour, et c’est déjà pas mal.
En attendant la prochaine étape, parce que je sens déjà qu’après un mois à rester oisif, mon moral est dans une pente descendante vertigineuse…. ha ha (semi-triste).
La suite au prochain épisode.

Etienne Marchand/EM/EMACHAN/Millie Embrose
9.12.2018

em signature - Griffe créative EM

Etienne 2.09.2019 DSCN0809 (NB)

Etienne. 2.09.2019
Durant la production du recueil Smoking Madness

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